Le Sofer, ou scribe, écrit sur des rouleaux en peau d'animal. Il est important que la peau provienne d’une espèce animale casher, même si elle n’est pas nécessairement tuée de manière casher, et qu’elle soit donc très propre (sans défauts). Le sofer écrit sur des morceaux individuels de parchemin qui sont ensuite cousus ensemble. En effet, il y a rarement des effacements - une erreur et tout est jeté. Ainsi, un petit parchemin de, disons, quelques milliers de mots, est beaucoup plus facile à jeter que les dernières années des Cinq Livres dans leur totalité, moins trois mots! Ce qui est peut-être plus pertinent, c'est qu'il n'existe pas d'animal dont on pourrait extraire environ 50 mètres de parchemin, les feuilles doivent donc être cousues ensemble.
À vrai dire, le parchemin n'est pas jeté, mais est enterré lors d'une cérémonie. En effet, le segment semble contenir le nom de D.ieu, qui ne doit jamais être jeté, et est donc placé dans une capsule où il vieillit (les rouleaux eux-mêmes ont également une grande importance et doivent donc de toute façon être entretenus).
Une fois que les segments ont tous été cousus ensemble, il faut ajouter des enrouleurs. Il y a deux enrouleurs, ou rouleaux, autour desquels le rouleau est enroulé. Avant qu’une section ne soit lue, le parchemin est placé au bon endroit.
Une fois les rouleaux ajoutés, un rouleau de Sefer Torah est véritablement né.
Pour protéger le parchemin des dommages, il est généralement placé dans une couverture, avec une cuirasse dessus pour nous rappeler les plaques de bête portées par les Cohanim, les prêtres, autrefois. Il existe également un Yod, ou main, qui sert de pointeur lors de la lecture du Sefer Torah, car vous n'êtes pas censé toucher le parchemin.
Il est ordonné à chaque Juif d’écrire un parchemin une fois dans sa vie. Que ce soit par incapacité à accomplir une telle tâche, par pure paresse ou par manque de volonté, la plupart des gens chargent un Sofer d'écrire le parchemin à leur place. Le Sofer laissera le moindre mot, voire la dernière lettre du dernier mot en blanc, et celui qui le commande le remplira traditionnellement.